RECHERCHER
Acc�dez � la m�diath�que de COMMUNAUTES


Pages : « D�but   ‹ Pr�c�dente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | Suivante ›   Fin »

Interview de notre superieur general

Javier �LVAREZ-OSSORIO

>> Nous avons voulu interviewer notre Sup�rieur G�n�ral en cette semaine de sa r��lection et apr�s qu�il ait rencontr� le Pape Beno�t XVI. Voici quelques-unes de ses r�ponses au cours du dialogue que nous avons eu avec lui.

- Comment se sent notre Sup�rieur G�n�ral apr�s sa r��lection?
Aussi surprenant que cela puisse para�tre, tout � fait tranquille. J�ai essay� de convaincre les fr�res d��lire quelqu�un d�autre. Ils ne m�ont fait aucun cas.

- Quel message aimerais-tu adresser aux fr�res de la Congr�gation en ce moment?

Le m�me que j�ai d�livr� aux capitulants au moment de la r��lection: que les sup�rieurs g�n�raux nous sommes, comme disait le p�re Rouchouze, "des roues de secours" avec donc un r�le secondaire et relatif. Les vraies roues sur lesquelles repose la voiture de la Congr�gation sont les C�urs de J�sus et de Marie.

- Depuis ce "point de vue privil�gi�" qui est le tien pour conna�tre la Congr�gation, quels sont, � ton avis, les principaux d�fis qui se pr�sentent actuellement � notre famille religieuse?

Les d�fis sont ceux sur lesquels r�fl�chit en ce moment le Chapitre : la mission apostolique, le service que nous pouvons et devons offrir, le sens de la communaut� (locale et globale), la validit� de la Congr�gation comme lieu pour approfondir l�Evangile et l�exp�rience de Dieu, la communion et l�entraide entre nous tous� etc.

- Saint Damien de Molokai, le bienheureux Eustaquio van Lieshout et les martyrs SS.CC. du vingti�me si�cle en Espagne sont vraiment des sources d�inspiration pour vivre la mission de la Congr�gation en les domaines de la pauvret�, de l�incroyance, de la r�conciliation et de la paix. Que pourrions- nous apprendre d�eux et mettre en pratique pour nos pr�sences aujourd�hui dans le monde?

Le Chapitre reprend l�image de nos saints et bienheureux comme source d�inspiration pour nous inviter � �tre plus audacieux dans ces services de "fronti�res" que tu as �num�r�s. Je crois que la vie d�un fr�re pr�sent�e comme "ic�ne" peut nous mobiliser plus qu�un slogan. De la m�me mani�re la vie enti�re de J�sus (ses diff�rents �ges, tout son parcours, tout son Evangile) est notre R�gle, et pas seulement une id�e que nous pouvons abstraire de sa figure. J�ai la conviction que cette mani�re de nous laisser inspirer (avec des "exemples de vie" plus qu�avec des �nonc�s d�id�es) aidera la Congr�gation dans les prochaines ann�es.

-Notre Congr�gation renforce chaque jour davantage son visage international, la collaboration et l�interd�pendance entre les diff�rentes communaut�s provinciales. En quoi, � ton avis, devons-nous progresser grandir dans ces domaines?

Je m�en remets � ce que le Chapitre dira sur ces th�mes. C�est justement ce que nous travaillons ces jours-ci pour d�gager quelques orientations qui feront l�objet d�un document.

- Avant de commencer ce Chapitre, tu as c�l�br� tes 50 ans. Tu �crivais ceci : �A 50 ans nous pouvons enlever les d�cors pour que le c�ur soit plus libre et nu". Plus libre et nu pour servir?

"Aimer et servir sont toujours" les objectifs absolus. Les "d�cors", c�est en r�f�rence � ces choses qui paraissent �tre des services mais qui en r�alit� sont des artifices qui brident nos �nergies et ne nous laissent pas livrer notre vie avec la fra�cheur et la libert� auxquelles nous appelle l�Evangile. Il faut beaucoup de foi, beaucoup de bont� et beaucoup de lumi�re int�rieure pour arriver � savoir ce qu�il faut garder et ce qu�il faut laisser. Personnellement je me sens tr�s loin d�avoir ces capacit�s.

- Chaque mois, tu nous offres une lettre. Un fr�re a dit, dans ce Chapitre, que cette r�flexion devient comme un "goutte � goutte profond de spiritualit�". Sur quels th�mes penses-tu qu�il te soit n�cessaire, dans l�avenir, de dire quelque chose comme Sup�rieur G�n�ral?

Laisse-moi, avant de r�pondre, consulter les "conseillers" que me donnera le Chapitre!

- Tu nous as confi�, au cours de ce Chapitre, que cela te manque d��tre avec les plus pauvres et n�cessiteux. Que t�apportent ces gens qui vivent � ces marges de la soci�t� et de la pauvret�?

Les �poques de ma vie o� j�ai eu la chance d��tre proche de ces gens pauvres et de ceux qui souffrent, ont �t� pour moi des �poques lumineuses et m�ont rendu meilleur. Le service de l�autorit� t��loigne de ces fronts et fait de tes fr�res de Congr�gation les premiers destinataires de ton service. Ce tournant suppose un s�isme vocationnel int�rieur que je continue encore � essayer d�assumer. C�est une fa�on beaucoup plus d�capante et plus exigeante de comprendre l�appel de Dieu � servir.

- Partage-nous ton appr�ciation de l�audience avec le Pape.

C�est un merveilleux moment symbolique de communion de la Congr�gation avec l�Eglise universelle. Les fondateurs se seraient remplis de joie de nous voir. Personnellement, en plus de l�affection et du respect que m�rite le Pape, j�appr�cie sinc�rement Beno�t XVI. Il me para�t tr�s courageux et tr�s "croyant", capable de parler de J�sus de mani�re profonde, simple et lumineuse. En g�n�ral, chaque fois, j�appr�cie les personnes beaucoup moins pour leurs id�es que pour la lumi�re int�rieure qui �mane d�elles. Et dans ce Pape je sens cette lumi�re.


Propos recueillis par Fernando Cordero ss.cc.
Traduction fran�aise: Jean-Claude Marjou ss.cc.
Photo: Christian Malrieu ss.cc

Blog sur les Chapitres G�n�raux:
Blog des Soeurs: � http://35capgral.wordpress.com
Blog des Fr�res: � http://gcsscc2012fra.wordpress.com

Monseigneur Herv� Le Cleac'h

Vid�o du Jour du Seigneur

>> "Portrait de Monseigneur Herv� Le Cleac'h, un breton octog�naire qui s'est fait le pasteur du peuple marquisien en s'attachant � leur langue et leur culture.

Herv� Le Cleac'h (� droite sur notre photo) arrive aux Marquises en 1971 envoy� par le pape Paul VI. De 1973 � 1986, il d�couvre un peuple, une culture, une langue. Figure polyn�sienne salu�e comme un � p�re � par les Anciens, Monseigneur Le Cleac'h raconte avec rigueur et verve le pass� douloureux des Marquisiens, des premiers d�couvreurs au 16�me si�cle � nos jours en �voquant la phase de d�clin qui a failli d�cimer compl�tement la population.

Par son travail de traduction en marquisien des psaumes et des textes liturgiques, la langue marquisienne est devenue la langue liturgique et les Marquisiens ont red�couvert leur pass�, leurs racines, leur identit�. Monseigneur Le Cleac'h a accompagn� d�veloppement et sauvegarde de la culture marquisienne.
Missionnaire, il a contribu� � l'�closion de vocations religieuses et � la restauration d'une pratique religieuse vivante."

Pr�sentation de l��mission sur Monseigneur Herv� Le Cleac'h sur le site du Jour du Seigneur.

Lien vers l'emmission: http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Mission-Oceanie/L-inculturation-marquisienne

Pages : « D�but   ‹ Pr�c�dente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | Suivante ›   Fin »
Mentions légales - Contacter le webmaster - Accès privé