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La Commune de Paris
Histoire des Martyrs de Picpus Il y a 140 ans, �clatait la Commune de Paris, entre le 18 mars et le 26 mai 1871. Le destin de quatre picpuciens, quatre p�res de la Congr�gation des Sacr�s-C�urs, s'est jou�, dans le quartier est parisien, � Belleville, pendant la derni�re semaine de la Commune de Paris, en 1871, le 26 mai. Ladislas Radigue, Polycarpe Tuffier, Marcellin Rouchouze et Fr�zal Tardieu, ne regrettaient pas d�avoir choisi le chemin de la vie picpucienne. T�moins de leur foi et de l�Eglise, ils furent litt�ralement massacr�s, rue Haxo, avec d'autres otages. Leurs corps reposent au Cimeti�re de Picpus, � Paris. www.ssccpicpus.fr revient sur cette histoire douloureuse. LA COMMUNE DE PARIS Le Second Empire avait transform� Paris: modernisation de la capitale, nouveau plan de la ville avec Haussmann, d�veloppement des �quipements collectifs. Certains quartiers, populaires, avaient �t� oubli�s par cette modernisation. Paris comptait alors 1.850.000 habitants. Les conditions des ouvriers �taient pr�caires et la mis�re �tait de grande ampleur. Un mouvement des ouvriers commen�ait � s�organiser. Paris commence � s�agiter� Ainsi, il y eut durant le printemps 1869 des troubles r�volutionnaires. De plus, Napol�on III cherchait un moyen de gagner une nouvelle popularit�. Sur le plan international, la France s�inqui�te de la puissance acquise par la Prusse apr�s sa victoire sur l'Autriche-Hongrie en 1866, et de la volont� de Bismarck d'unifier l'Allemagne sous l'h�g�monie de la Prusse. La France d�clare donc la guerre � la Prusse le 19 juillet 1870. Mais, c�est vite la d�b�cle! Le 7 ao�t, Paris est en �tat de si�ge. Mac-Mahon sera oblig� de capituler le 2 septembre � Sedan, o� l'empereur Napol�on III est fait prisonnier avec 100.000 hommes. Cette capitulation fut suivie de la proclamation de la Troisi�me R�publique � Paris, Lyon et Marseille, le 4 septembre. Dans le m�me temps, Paris est assi�g� par 180.000 Prussiens. Le si�ge d�cimera plus de 10.000 Parisiens et durera jusqu'au 29 janvier 1871. Paris capitulera le 28 janvier, signera un armistice et des pr�liminaires de paix � Versailles, le 26 f�vrier. Les Allemands d�fileront de l'�toile � la Concorde. Picpus accueillera plus de 800 militaires. Mais, les r�publicains radicaux et les socialistes parisiens voulaient poursuivre la guerre. C'est dans ce contexte historique que surgira la "Commune de Paris". Thiers, chef du gouvernement, d�cida de d�sarmer Paris et de r�cup�rer les 227 canons de la garde nationale regroup�s � Belleville et Montmartre. L'arm�e r�guli�re ne r�ussit pas � s'emparer des canons de Montmartre. Et pour cause: elle fraternisait avec la foule et la garde nationale! Commence alors, le 18 mars l'insurrection de Paris. Apr�s l�assassinat de deux g�n�raux communards, Thiers ordonne l'�vacuation vers Versailles afin de ne pas se trouver pi�g� par les insurg�s. Un gouvernement r�volutionnaire si�gera � Paris du 26 mars au 29 mai 1871, refusant la capitulation de la France et s'opposant aux troupes gouvernementales d'Adolphe Thiers.LE DECRET DES OTAGES La "Commune" �dicta l�interdiction de dire la Messe dans les Prisons de Paris, le 25 mars et la s�paration de l'�glise et de l'�tat. Elle d�cr�ta aussi un "D�cret des Otages", dans la nuit du 05 avril et qui sera r�dig� par Protot. Document: Le d�cret des Otages "La Commune de Paris, Consid�rant que le gouvernement de Versailles foule ouvertement aux pieds les droits de l�humanit� comme ceux de la guerre: qu�il s�est rendu coupable d�horreurs dont ne se sont pas souill�s les envahisseurs du sol fran�ais: Consid�rant que les repr�sentants de la Commune de Paris ont le devoir imp�rieux de d�fendre l�honneur et la vie de deux millions d�habitants qui ont remis entre leurs mains le soin de leurs destin�es: qu�il importe de prendre toutes les mesures n�cessaires par la situation: Consid�rant que les hommes politiques et les magistrats de la cit� doivent concilier le salut commun avec le respect des libert�s publiques:D�cr�te: Art. 1er: Toute personne pr�venue de complicit� avec le gouvernement de Versailles sera imm�diatement d�cr�t�e d�accusation et incarc�r�e. Art. 2: Un jury d�accusation sera institu� dans le vingt-quatre heures pour conna�tre les crimes qui lui seront d�f�r�s. Art. 3: Le jury statuera dans les quarante-huit heures. Art. 4: Tous les accus�s retenus par le verdict du jury d�accusation seront les otages du peuple de Paris. Art. 5: Toute ex�cution d�un prisonnier de guerre ou d�un partisan du gouvernement r�gulier de la Commune de Paris sera, sur-le-champ, suivie de l�ex�cution d�un nombre triple d�otages retenus en vertu de l�article 4, et qui seront d�sign�s par le sort. Art. 6: Tout prisonnier de guerre sera traduit devant le jury d�accusation, qui d�cidera s�il sera imm�diatement remis en libert� ou retenu comme otage."
Les Troupes Versaillaises cr��es par Mac-Mahon entrent le 21 mai 1871 dans un Paris h�riss� de barricades. Commence alors la "semaine sanglante," du 21 au 28 mai. Du 23 au 26 mai, ce sont des incendies allum�s par les Communards, mais c'est aussi le massacre de 700 de ces Communards (dits "F�d�r�s") au Panth�on le 24 mai. Apr�s une s�rie de massacres de part et d'autre, ce sera le 26 mai celui des Otages de la rue Haxo, suivi le lendemain de celui des 200 "F�d�r�s" au P�re Lachaise. Au total ce seront plus de quinze mille Communards qui seront massacr�s du 22 mai au 15 juin par les "Versaillais" et environ 4 000 autres d�port�s en Nouvelle Cal�donie.LA COMMUNE DE PARIS ET PICPUS Le mercredi de P�ques, le 12 avril, deux groupes de f�d�r�s p�n�tr�rent presque en m�me temps dans l'une et l'autre maison de la Congr�gation rue de Picpus, chez les fr�res au n�33 et chez les soeurs au n�35. Le sup�rieur g�n�ral, Marcellin Bousquet, est absent. Douze p�res et un fr�re sont emmen�s en prison � la Conciergerie. Les communards avaient emmen�s ceux qui portaient une soutane. Du c�t� des soeurs, ce m�me jour, la maison est perquisitionn�e. Le tabernacle est forc� et les saintes esp�ces profan�es. La moiti� des communards s'installa � demeure dans le couvent. Les soeurs n'avaient plus aucune vie priv�e. Les communards avaient soi-disant trouv� des ossements humains et les instruments de torture dans le couvent. Ils auraient m�me d�couvert des jeunes femmes dans des cellules grillag�es. Des journaux publient des articles sur les myst�res de Picpus. Des curieux veulent voir les lits � barreaux qui occasionnent tant d'excitation. La chambre de la sup�rieure g�n�rale est mise sens dessus dessous. Bon nombre de documents sont enlev�s. Le 5 mai, on arr�ta de nombreuses s�urs (cf. d�cret des otages). Les "Dames Blanches" de Picpus sont condamn�es � des peines de prison. Soixante-quatorze soeurs et dix novices sont transf�r�es � la prison Saint-Lazare avec la Sup�rieure G�n�rale, M�re Benjamine Le Blais. Le 24 mai, les troupes gouvernementales se rendent ma�tresses de la prison. Ce n�est que le 29 mai que les soeurs rentrent � Picpus. Les dix novices feront profession le jour de la f�te du Sacr�-Coeur. Le noviciat des P�res � Issy avait eu �galement � endurer des coups durs. La maison avait �t� endommag�e par des obus au cours du si�ge des Allemands. Et, lorsque les Communards prirent le pouvoir, quelques membres de la Communaut� se virent transf�r�s � la Prison de la Pr�vot�. Le 18 mai, les P�res d�tenus furent lib�r�s par les troupes gouvernementales et �chapp�rent ainsi � la mort.LA SEMAINE SANGLANTE Le 12 avril 1871, suite aux perquisitions � Picpus, 12 p�res et 1 fr�re sacristain sont conduits � La Conciergerie, parmi eux, les quatre Conseillers du Sup�rieur G�n�ral: Ladislas Radigue, Prieur de la Maison M�re, Polycarpe Tuffier, Econome G�n�ral, Marcellin Rouchouze et Fr�zal Tardieu, Conseillers G�n�raux. Le 17 avril, ils sont tous transf�r�s � la prison de Mazas, pendant que l�on arr�te le Fr. Stanislas Beunat. Il sera lib�r� car son mandat d'�crou n'�tait pas en r�gle. Une autre lib�ration eut lieu le 25 avril, celle du P. S�verin de Nationalit� Allemande, gr�ce l'ambassadeur des �tats-unis. Le P. Lafaye est envoy� � la Piti�, sur l'intervention de son neveu, complice de Rigault. Les Troupes Versaillaises approchant, le 22 mai 1871, les Otages de Mazas sont transf�r�s � la Prison de la Roquette, proche du Cimeti�re du P�re Lachaise. Le lendemain, plus de 300 f�d�r�s seront massacr�s � la Madeleine. La r�ponse eut lieu sans attendre, les Communards massacrent, le 24 mai, 6 otages dont Mgr. D'Arboy. Le lendemain, 700 f�d�r�s tomb�rent au Panth�on et cinq Dominicains d'Arcueil seront massacr�s. Le 26 mai, l'arm�e gouvernementale est � 300 m de la prison de la Roquette o� se trouvent plus de deux cents "Otages", et parmi eux, un certain nombre de pr�tres et de religieux� Vers 15 heures, le Colonel GOIS et une soixantaine de F�d�r�s se rendent � la prison et somment le directeur de la prison de livrer 50 d�tenus: des gendarmes, des pr�tres et des tra�tres pass�s au service de la police des "Versaillais". Il ne faut pas nier les sentiments antireligieux et anticl�ricaux de la plupart des Communards. On lui remet 33 gardes de Paris, 2 gendarmes, 4 mouchards et 10 eccl�siastiques choisis au hasard: 3 P�res J�suites, 2 autres pr�tres, 1 s�minariste et quatre Picpuciens: Ladislas Radigue, Polycarpe Tuffier, Marcellin Rouchouze et Fr�zal Tardieu. Encadr�s par les F�d�r�s, les Otages montent � pied jusqu'� la Cit� de la rue Haxo qu'ils atteindront � 17h30. Malgr� les r�ticences de leurs chefs militaires et c�dant � une foule qui hurle � la mort, les F�d�r�s tirent � volont� durant un quart d'heure sur les Otages, tous extermin�s, devant un haut mur qui se trouvait rue du Borr�go�"En ce lieu l'avant dernier jour de la Commune de Paris, le 26 mai 1871, vers six heures du soir, furent amen�s de la prison de la Roquette, en un lugubre cort�ge, huit religieux, deux eccl�siastiques, trente-cinq gardes de Paris et quatre Otages civils. En pr�sence des derniers repr�sentants de la Commune, ces quarante-neuf Otages furent massacr�s par une foule en d�lire. Pr�tres sacrifi�s � la haine antireligieuse, gardes de Paris et prisonniers civils victimes des passions politiques. Ils ne sont pas tous morts pour la m�me cause, mais ils ont partag� les m�mes souffrances et subi le m�me sort. S'il faut s�v�rement condamner les responsables du crime, on n'oubliera pas les �v�nements tragiques qui se succ�daient alors dans la capitale, les souffrances r�centes de la guerre et du si�ge, l'amertume de la d�faite, la r�pression inhumaine qui mettait fin, en ces, jours, aux exc�s de la Commune. Gardons le souvenir de ces drames, non pour perp�tuer des haines, mais, � la suite de J�sus-Christ, pour oeuvrer � la paix parmi les hommes". (Texte de l'inscription grav�e sur le monument comm�moratif du centenaire du massacre des otages en 1971, rue Haxo). Le lendemain du massacre, les corps des "martyrs" sont jet�s dans une fosse commune. Les f�d�r�s seront massacr�s au P�re-Lachaise. Ils auront le temps d�assassiner de trois autres otages et Mgr. Surat. Le mouvement de la "Commune" est mat�. Le 28 mai, les "Martyrs" sont inhum�s au cimeti�re de Belleville. Le 30 mai, c�est le fr�re Marin Fouquet qui marque les tombes des "Martyrs". Il identifiera les d�pouilles. Celles-ci reposent au "Tombeau des fondateurs", situ� dans le Cimeti�re de Picpus.█ █ SOURCES █ █ "La Commune de Paris" par William SERMAN, (�ditions FAYARD 1999)█ █ Archives de la Congr�gation des Sacr�s-C�urs.█ NOTRE DAME DES OTAGES Le 4 avril 1889, un P�re de la Compagnie de J�sus c�l�bre pour la premi�re fois la Messe sur le terrain o� furent ex�cut�s les Otages, dans un petit oratoire improvis� de 3 m sur 4 m. Il y reviendra ensuite tous les lundis. En 1894 est construite sur ce m�me emplacement une petite chapelle pouvant contenir 250 personnes, avec quelques chambres am�nag�es au-dessus. Quant au cat�chisme, il se fait dans 2 hangars voisins. Le 15 avril 1898 a lieu l�inauguration d�une chapelle plus grande, b�tie en mat�riaux l�gers. � partir de 1910, des P�res J�suites viennent r�sider sur le terrain: c�est l�, apprenant que la prison de la Grande Roquette allait �tre d�truite, qu�ils font d�monter les cellules occup�es par les trois P�res J�suites tu�s le 26 mai 1871 et les font reconstruire dans la cour du patronage. On pouvait visiter ces cellules jusque vers les ann�es 1950, apr�s quoi elles furent d�truites ainsi que le mur, l�ancienne petite chapelle et les b�timents de la communaut�, pour faire place � "l�habitat communautaire" puis � la Maison des Jeunes et temporairement � un jardin d�enfants. En 1932. le P�re Diffin� de la Compagnie de J�sus est nomm� � la chapelle de la rue Haxo o� il s�adonnera � 19 ann�es d�apostolat f�cond, ainsi qu�� la construction de l��glise actuelle Notre-Dame des Otages. En 1933 est ouverte une souscription pour la construction de cette �glise, con�ue est r�alis�e par l�architecte Barier: une chapelle de 45 m de long sur 18 m de large, en b�ton arm�, avec des murs de pierre de taille, un clocher de 22 m de haut et 30 vitraux dans la nef. Les travaux commencent en 1936, et avec eux les difficult�s mat�rielles: le sol instable impose la construction de 33 puits de b�ton reli�s par des arches. Pourtant l�inauguration aura lieu le 23 octobre 1938, sous la pr�sidence du Cardinal Verdier. C�est en octobre 1961 que la chapelle sera �rig�e en paroisse Notre-Dame des Otages avec la nomination d�un premier cur� en la personne du P�re Husson. Jusqu�en 1974, ce sont les P�res J�suites qui assureront le fonctionnement de cette paroisse. Paroisse qui s�inscrira ensuite dans un Ensemble Pastoral comprenant aussi "Notre-Dame de Lourdes" 130 rue Pelleport et "Le C�ur Eucharistique" 22 rue du Lieutenant Chaur�. Enfin depuis 1987, cet Ensemble s�inscrit dans un Doyenn� comprenant en plus "Notre-Dame de la Croix", rue de M�nilmontant.█ █ SOURCE █ █ Feuille de pr�sentation de la Paroisse Notre Dame des Otages█ PRIERE DU PERE FREZAL TARDIEU Me voici, � mon Dieu, je viens pour faire votre volont�: gravez votre loi au milieu de mon c�ur et faites-moi la gr�ce d�accomplir toujours ce qui vous est agr�able. � tr�s sainte Trinit�, P�re, Fils et Saint-Esprit, mon Dieu et mon tout, je vous adore et vous rends gr�ces pour les bienfaits de ma cr�ation, de ma R�demption, de ma conservation, des sacrements ineffa�ables que vous avez institu�s pour moi, de ma vocation � la Congr�gation des Sacr�s C�urs de J�sus et de Marie: en un mot, pour tous les autres bienfaits innombrables dont vous m�avez combl� moi et tous les hommes. Prostern� devant vous, � mon Dieu, et tout couvert du sang pr�cieux de votre Fils, je vous offre et vous consacre tout ce que j�ai, tout ce que je suis, mes pens�es, mes paroles, ma sant�, mes infirmit�s, mes maladies, mes biens, ma r�putation, ma vie: Vous m�avez tout donn�, je vous le rends tout pour �tre employ� � votre gloire et au salut de mon prochain. Daignez �ter de moi tout ce qui vous d�pla�t et me donner tout ce qui peut vous �tre agr�able. Dirigez-moi et poss�dez-moi selon votre bon plaisir. Accordez-moi, par l�intercession de la bienheureuse Vierge Marie, la gr�ce de ne jamais vous offenser, mais de faire toujours votre sainte volont�. Faites que j�arrive � la perfection de ma vocation selon l�esprit des ss.cc de J�sus et de Marie, afin que ma joie soit parfaite. Donnez-moi une bonne volont� ferme, pers�v�rante et une profonde paix. Faites que, marchant toujours en votre pr�sence, je vous trouve en toutes choses. Accordez-moi de tendre continuellement vers vous par amour et par reconnaissance, et d�arriver � vous par la palme du martyr, afin que je puisse vous louer, vous b�nir et chanter �ternellement vos mis�ricordes ! Amen!█ █ SOURCE █ █ Annales des Sacr�s-Coeurs, 1898.█ DE 1871 A NOS JOURS, histoire d'une cause ► 12 avril 1871 Plusieurs fr�res et soeurs ss.cc sont en prison. C�est la "Commune de Paris". Picpus est envahi par les f�d�r�s.► 26 mai 1871 Massacre des 4 conseillers g�n�raux en la Rue Haxo - Polycarpe Tuffier, Ladislas Radigue, Marcelin Rouchouze et Fr�zal Tardieu, ss.cc.► 27 mai 1871 Les corps des "martyrs" sont jet�s dans une fosse commune.► 28 mai 1871 Les "martyrs" sont inhum�s au cimeti�re de Belleville.► 29 mai 1871 74 soeurs et 10 novices, pieusement appel�s "les dames blanches," sont lib�r�s de prisons et peuvent rejoindre Picpus. (Prison St Lazare).► 30 mai 1871 Le fr�re Marin Fouquet vient s�informer et marquer les tombes des "martyrs."► 31 mai 1871 On demande une concession au cimeti�re d�Issy pour les "martyrs."► 08 juin 1871 Le Fr�re Marin Fouquet ss.cc identifie les d�pouilles des "martyrs" de Picpus, pour une translation � Issy, o� se trouve d�j� le T.R.P Euthyme Rouchouze, ss.cc.► 06 septembre 1872 Translation des "martyrs" de Picpus d�Issy � Picpus (chapelle du Sacr�-Coeur), avec le T.R.P Rouchouze, ss.cc.► 08 mars 1900 Ouverture du Proc�s des "martyrs" de la Commune.► 08 ao�t 1900 Cl�ture du proc�s des "martyrs" de la Commune (ouvert le 8 mars 1900) par le Cardinal Archev�que de Paris, Mgr. Richard.► 13 mai 1903 A translations des 4 "martyrs," de Mgr. Bonamie ss.cc et T. R. P. Rouchouze ss.cc � Issy.► 30 ao�t 1912 A Quito, apr�s une neuvaine et des intercessions apr�s des 4 martyrs, Sr. Agneda a retrouv�e sa voix perdue depuis un an.► 10 janvier 1950 Les �crits des quatre "martyrs" de Picpus sont approuv�s par la Congr�gation des Rites; confirmation par le Pape le 12 du m�me mois.► Les 9 et 10 mars 1959 Reconnaissance des corps des 4 "martyrs" de la Commune (� Issy les Moulineaux). On les am�ne dans la crypte de Saint Gabriel.► 01 d�cembre 1964 Introduction de la cause des "martyrs" de la Commune.► Septembre 1970 La cause des "martyrs" est arr�t�e par le Chapitre G�n�ral de la Congr�gation, laissant l'initiative � l'archev�ch� de Paris.► 21 octobre 2010 Transfert des restes des Martyrs de Picpus au tombeau des fondateurs de la Congr�gation des Sacr�s-C�urs au Cimeti�re de Picpus (Paris 12�me).BIBLIOGRAPHIE ► J. ROUGERIE, Le proc�s des Communards, ed. Gallimard, coll. archives, 1978, 268 pages.► W. SERMAN, La Commune de Paris, ed. Fayard, 1999, 621 pages.► J. ROUGERIE, La Commune de 1871, ed. P.U.F., coll. "Que sais-je?", 1988, 127 pages.► Revue j�suite "ETUDES," num�ro de mai 1971.► Annales de la Congr�gation des Sacr�s-C�urs de 1897 � 1900.► P�re MOULY, Dans les flammes et le sang, ed. Lectures Missionnaires, Paris, 1961, 169 pages.► J. MEDARD, La Commune et la Congr�gation des Sacr�s-Coeurs, Horizons Blancs n�48, 1971, p. 421 � 430.► B. PERDEREAU, Les martyrs de Picpus, ed. Josse, 1871, 460 pages.► Par un pr�tre de la Congr�gation, Picpus pendant la Commune, 1898, 245 pages.