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Cl�ture de l'�tape dioc�saine du Proc�s de Canonisation d'Henriette Aymer de la Chevalerie
Vendredi dernier, 24 octobre, � Picpus, la Congr�gation des Sacr�s-C�urs a eu la joie de vivre la cl�ture du Proc�s Dioc�sain de la "Bonne M�re", notre fondatrice, avec la pr�sence internationale de nombreux fr�res, s�urs et la�cs de la Congr�gation.
Apr�s la Cl�ture proprement dite du Proc�s, une c�l�bration d'action de gr�ces a rassembl� les participants en la Chapelle Notre Dame de Paix de Picpus. Rosa Maria Ferreiro ss.cc, Sup�rieure G�n�rale des S�urs, avait fait le d�placement.
ssccpicpus.fr vous partage le mot d'introduction lu par notre Sup�rieure G�n�rale au tombeau des Fondateurs, en l'honneur de la Bonne M�re:
"Monseigneurs, S�urs, Fr�res et Amis,
Je voudrais en ce moment, au nom de toutes les s�urs et de tous les fr�res, exprimer la joie de la Congr�gation � l�occasion de la cl�ture de l��tape dioc�saine du proc�s de canonisation d'Henriette Aymer de la Chevalerie, notre Bonne M�re. C�est une c�r�monie discr�te, il est vrai, mais d�une grande importance parce qu�elle marque un premier pas accompli sur le long chemin vers la reconnaissance eccl�siale de la saintet� de notre aim�e Fondatrice.
Je veux profiter de cette occasion pour remercier, au nom de la Congr�gation, toutes les personnes qui ont contribu�, de diff�rentes mani�res, � la r�alisation de ce proc�s dioc�sain. La liste est longue: d�abord l�Archev�que de Paris qui eut � nommer la Commission historique, puis les membres de cette Commission, l�ancienne Postulatrice Katherine Francis Miller, le P�re Andr� Mark Vice-Postulateur, les personnes qui ont donn� leur t�moignage devant le tribunal cr�� � cet effet, le P�re Bernard Couronne auteur de la r�cente biographie de la Bonne M�re et tous ceux qui, d�une mani�re ou d�une autre, ont g�n�reusement collabor� � la r�alisation de cette "enqu�te" dont le r�sultat a �t� confi� au nouveau Postulateur, le P�re Alfred Bell, pour qu�il le d�pose � Rome � la Congr�gation pour la Cause des Saints.
Dans l�espoir de voir cette cause avancer, nous mettons notre confiance dans le Seigneur, s�rs que Lui fera son �uvre. Henriette disait: "Abandonnez-vous � Dieu et tout ira bien". Nous esp�rons qu�il en sera ainsi.
Maintenant, je m�adresse � toi Bonne M�re:
Regarde-nous r�unis autour de toi. Nous venons te saluer et rendre gr�ce � Dieu pour ta vie et pour la radicalit� de ta r�ponse � son appel. De toi, femme croyante en J�sus-Christ, l�Esprit Saint s�est servi pour fonder une nouvelle famille religieuse dans l��glise pour qu�elle soit signe de l�Amour mis�ricordieux de Dieu � l��gard d�un peuple qui traversait une situation difficile de pauvret� et de confusion en France aux lendemains de la R�volution. Au milieu de nombreux dangers, toi Bonne M�re as toujours �t� fid�le � l��glise dont tu te sentais fille et servante.
Femme de pri�re, dans tes heures d�adoration au pied du tabernacle, tu t�es laiss�e modeler par le C�ur de J�sus que tu as aim� par-dessus tout. En Lui, tu as puis� des forces pour r�pondre aux besoins de ton temps en surmontant les difficult�s de toutes sortes que la naissance et le d�veloppement de la Congr�gation te pr�sentaient. Fonder une maison c��tait, pour toi, fonder une adoration et une �cole gratuite. Tu as aim� les pauvres, leur donnant toujours la pr�f�rence � l�heure de commencer une �uvre.
�me de la communaut� par ton accueil et ta pr�occupation pour chaque s�ur, tu as m�rit� d��tre appel�e Bonne M�re par la communaut� primitive.
Ta mani�re d�int�grer la foi dans ta vie, est une semence qui ne s�est pas perdue mais qui a germ�, simplement mais vigoureusement, au long de ces 200 ans, inspirant jusqu�� aujourd�hui notre suite du Christ. Ton h�ritage v�cu par les s�urs et conserv� et d�velopp� par les chapitres g�n�raux, continue de nous insuffler des r�ponses engag�es face aux urgences de notre monde.
Aujourd�hui, nous, s�urs des Sacr�s-C�urs, h�riti�res de ton esprit, Bonne M�re, nous avons affirm� dans notre dernier chapitre g�n�ral que, dans notre diversit�, le minist�re de l�adoration, la communaut� de communion et l�engagement envers les pauvres sont les dimensions de notre charisme qui nous unissent et fondent notre identit� partout dans le monde. Notre vocation est notre tr�sor et nous b�nissons Dieu de t�avoir appel�e � fonder cette congr�gation dans laquelle nous avons trouv� notre place dans l��glise.
Dans cette maison de Paris, d�o� tu as anim�e et d�o� tu as gouvern� la congr�gation naissante, nous voulons rendre gr�ce � Dieu de nous avoir donn�, en toi, une si bonne m�re et ma�tresse de vie.
Aujourd�hui, nous te demandons d�interc�der pr�s du Seigneur pour chacune de tes filles et chacun de tes fils, pour que nous soyons, l� o� nous sommes, un fid�le reflet de l�Amour des C�urs de J�sus et de Marie."
Rosa Maria Ferreiro, ss.cc Sup�rieure G�n�rale des S�urs de la Congr�gation des Sacr�s-C�urs de J�sus et de Marie Paris, le 24 oct. 2008.
 Apr�s l'action de Gr�ces � la Chapelle, les soeurs, fr�res, et la�cs de la Congr�gation prient devant la tombe de la Fondatrice au Cimeti�re de Picpus
Cause de Canonisation de notre fondatrice
La cl�ture du proc�s dioc�sain informatif en vue de la Canonisation de la Servante de Dieu M�re Henriette Aymer de la Chevalerie, notre Fondatrice, aura lieu ce vendredi 24 octobre 2008 � Picpus (10h).
A cette occasion, le P�re Andr� Mark, ss.cc, Vice-Postulateur, nous informe de l'histoire de cette cause commenc�e officiellement en 1925, et nous donne des d�tails sur la C�l�bration du 24 octobre prochain.
"A l�occasion de l�anniversaire de la mort de M�re Henriette Aymer de la Chevalerie, les Annales des Sacr�s-C�urs du mois de novembre 1913, signalent que les "pieuses filles de M�re Henriette esp�rent commencer bient�t son proc�s de b�atification. Elles s�y pr�parent par la pri�re" (ASSCC. Nov. 1913, p.339)
Une des premi�res t�ches, en vue de l�ouverture de ce proc�s, sera la transcription dactylographi�e des Lettres et Ecrits de la Fondatrice. Elle sera achev�e vers la fin de 1913: elle forme alors une collection de 4 volumes. La Congr�gation est sur le point de demander l'ouverture du proc�s canonique lorsque la premi�re guerre mondiale vient malheureusement contrarier ce projet. Repris apr�s la guerre, le projet aboutit, en 1925, � l�introduction de la Cause conjointe des Fondateurs aupr�s de l�Archev�ch� de Paris.
Le 27 janvier 1925, une ordonnance de l'archev�que de Paris, le Cardinal Louis Dubois, prescrit la recherche des �crits du Serviteur et de la Servante de Dieu, en tous les lieux o� il pourrait s'en trouver encore. Une semblable ordonnance sera publi�e par Mgr l�Ev�que de Poitiers, Olivier-Marie de Durfort, en date du 23 f�vrier 1925.
Le 11 f�vrier 1925, � la demande du Sup�rieur g�n�ral de l��poque, le T.R. P�re Flavien Prat, le Cardinal Dubois, Archev�que de Paris constitue le Tribunal eccl�siastique, charg� de la Cause conjointe du P. Marie-Joseph Coudrin et de la M�re Henriette Aymer de la Chevalerie, co-fondatrice. Mgr. Chaptal, Ev�que auxiliaire de Paris, est d�l�gu� par le cardinal pour pr�sider ce Tribunal. Le 2 juin 1927, le Cardinal Dubois cl�ture le proc�s informatif dioc�sain. Le 11 juin suivant, le T.R. P�re Flavien Prat, Sup�rieur g�n�ral, accompagn� du P. Marie-Joseph Miquel, Postulateur g�n�ral, d�pose les Actes du Proc�s au Secr�tariat de la S. Congr�gation des Rites, � Rome.
Le 4 mars 1930, les membres de cette Congr�gation, ayant examin� les �crits de la Servante de Dieu, donnent leur avis favorable � la poursuite du proc�s. Le St P�re Pie XI, confirme l'avis que lui soumet le Cardinal Pr�fet de la S.C. des Rites, le 12 mars 1930.
Survient la seconde guerre mondiale qui ralentit toutes les d�marches aussi bien en cour de Rome que dans la Congr�gation. Un dernier d�cret, dat� du 8 juillet 1949, confirme l�avis favorable � la poursuite du proc�s �mis par la Sacr� Congr�gation des Rites.
En 1970, le Chapitre g�n�ral des Fr�res ayant d�cid� de ne plus faire de d�marche pour la Cause du P. Coudrin, laisse toute libert� aux S�urs de poursuivre pour la M�re Henriette Aymer.
Le 27�me Chapitre G�n�ral des S�urs, c�l�br� � Rome en 1971, promulgue, le 4 d�cembre 1971, la d�cision suivante: "Cause de b�atification de la Bonne M�re. Le chapitre g�n�ral s�est prononc� en faveur de la reprise, sur de nouvelles bases, du travail n�cessaire pour faire avancer la Cause de b�atification de la Bonne M�re".
Le 1er d�cembre 2001, la Sup�rieure g�n�rale, S�ur Jeanne Cadiou, nomme comme Postulatrice Sr Katherine-Francis Miller, ss.cc. Le 19 mars 2003, celle-ci adresse une lettre � Son Eminence Jose Saraiva Martins, Cardinal Pr�fet de la Congr�gation pour les causes des saints, ayant pour objet la Poursuite du proc�s de canonisation de la Servante de Dieu, Henriette Aymer de la Chevalerie.
En r�ponse � cette lettre, Son Eminence le Cardinal Martins demande � Sr Miller de s�adresser � l�Ordinaire comp�tent (en l�occurrence l�archev�que de Paris) pour obtenir de lui qu�il nomme, d�un c�t�, une commission historique qui devra r�unir tous les documents �manant de la Servante de Dieu ou la concernant, et, de l�autre, un tribunal qui devra interroger une dizaine de t�moins sur la continuation de la r�putation de saintet�.
Le 22 janvier 2005, S�ur Katherine Francis Miller ss.cc., Postulatrice g�n�rale, nomme, avec l�accord du Sup�rieur g�n�ral, le P. Andr� Mark ss.cc. Vice-Postulateur de la cause de la Servante de Dieu pour s�occuper "autant aupr�s de la Curie de Paris que de toute autre Curie en France, de tout ce qui concerne la dite Cause.
Le 3 f�vrier 2006, le Vice-Postulateur s�adresse � Mgr Andr� Vingt Trois, archev�que de Paris, lui demandant de bien vouloir constituer la commission historique pour cette cause. Dans sa r�ponse dat�e du 22 f�vrier 2006, celui-ci nomme les membres de la commission historique selon le v�u du Vice-Postulateur.
Cette Commission, apr�s s��tre r�unie � 4 reprises, sous la pr�sidence de Mr le Chanoine Joseph Chon�, Promoteur des causes pour le dioc�se de Paris, pr�sente les conclusions de son travail le 16 mai 2006.
Viennent ensuite les auditions des t�moins qui s��chelonneront du 17 d�cembre 2007 au 8 f�vrier 2008, et se passeront � Paris dans les locaux de la Congr�gation, sous la pr�sidence de Mgr Claude Frikart, ancien �v�que auxiliaire de Paris. Des t�moignages �crits viendront se joindre � ces d�positions, tels ceux de Mgr Albert Rouet, archev�que de Poitiers et de plusieurs la�cs.
Tout ceci �tant achev�, une date est retenue pour la c�l�bration de cl�ture de ce proc�s. Pr�alablement propos�e au 3 juillet 2008, elle est repouss�e au 24 octobre 2008.
Que va-t-il s�y passer? En pr�sence d�un repr�sentant de l�Archev�que de Paris, se trouveront r�unis dans les locaux de la Congr�gation � Picpus, le Chancelier de l��v�ch�, Monseigneur Fran�ois Fleischmann, Monsieur le Chanoine Joseph Chon�, Promoteur des causes du dioc�se de Paris, ainsi que les membres de la commission historique autour de leur pr�sident, Monsieur l�abb� Charles Chauvin et du Vice-Postulateur, le P�re Andr� Mark.
Ouverte par un temps de pri�re, la c�l�bration comportera une pr�sentation de la Servante de Dieu, M�re Henriette, par le Promoteur des causes. Puis viendra le temps d�apposer des signatures sur un certain nombre de documents constitu�s au long des �tapes de ce proc�s dioc�sain. Rapport final de la commission historique, Proc�s-verbaux des d�positions des t�moins, biographie de la M�re Henriette et les 7 volumes de sa correspondance, seront plac�s dans des bo�tes. Y seront �galement plac�es les transcriptions num�ris�es des d�positions des t�moins du premier proc�s de 1925. Les bo�tes seront alors ferm�es et scell�es par les soins du chancelier de l�archev�ch� de Paris, puis confi�es � celui qui les emportera � Rome. L�, un d�p�t sera fait aupr�s de la Congr�gation pour les causes des saints � l�occasion d�une r�ception dans les locaux de cette Congr�gation romaine.
Commencera alors la seconde �tape du proc�s qui sera men� par les membres de cette m�me Congr�gation et qui pourra prendre quelque temps. En effet, le nombre des causes de b�atifications sont �lev� et chacun conna�t la prudence de l��glise lorsqu�il s�agit de d�cider de la b�atification d�une personne en qui le peuple chr�tien pourra reconna�tre un authentique t�moin de l�Evangile.
La c�l�bration du 24 octobre 2008 s�ach�vera dans la chapelle de Notre-Dame de Paix par un temps de pri�re et d�action de gr�ce pour la personne et l��uvre r�alis�e par M�re Henriette et le P�re Coudrin.
Tout au long de ce proc�s, ont �t� accomplis divers travaux devant accompagner les d�positions des t�moins. Il s�agit d�abord d�une nouvelle �dition de la correspondance de M�re Henriette. Ce sont au total plus de 2000 pages de documents, allant de 1789 � 1829. Puis, � la demande du St Si�ge, une transcription num�ris�e des t�moignages recueillis en 1925-1926, lors du premier proc�s canonique, travail qui va s�achever au cours de ce mois de septembre 2008.
D�ores et d�j�, nous pouvons ensemble rendre gr�ce � Dieu pour le d�roulement de ce nouveau proc�s, pour les pri�res qui l�ont soutenu et permis de surmonter les incidents de parcours qui l�ont �maill�. Ce sera une grande joie de pouvoir nous retrouver pour cette c�l�bration de cl�ture o� nous pourrons confier tout le travail accompli � celui qui le d�posera � Rome aupr�s de la Congr�gation pour les causes des saints.
Nous ne rel�cherons pas notre pri�re pendant cette nouvelle �tape du proc�s jusqu�au jour o� nous sera donn�e la bonne nouvelle de la b�atification de nos Fondateurs, le P�re Marie-Joseph Coudrin et la Bonne M�re Henriette Aymer de la Chevalerie."
P�re Andr� MARK, ss.cc. Vice-Postulateur Le 6 septembre 2008. Article disponible sur www.ssccpicpus.com
PRI�RE POUR LA B�ATIFICATION DE LA BONNE M�RE
Dieu notre P�re, dans Ta grande bont� et Ta mis�ricorde, Tu as appel� Henriette � �tre t�moin de Ton Amour r�v�l� dans les C�urs de J�sus et de Marie.
En adoration devant le Saint Sacrement, elle a r�alis� le besoin de contempler, de vivre et de proclamer Ton Amour dans un monde bris� par la violence et la division.
Avec Pierre Coudrin, elle a fond� la Congr�gation des Sacr�s C�urs de J�sus et de Marie et de l�Adoration perp�tuelle pour continuer cette mission toujours et partout.
Par son intercession, obtiens-nous la faveur que nous Te demandons (nommer la demande).
En Ta grande bont�, fais que l��glise reconnaisse bient�t en elle une authentique t�moin de l��vangile.
Nous Te le demandons par J�sus-Christ Ton Fils. Amen.
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