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Les foyers pour étudiants à picpus
Les Soeurs des Sacrés Coeurs vous proposent un hébergement dans un foyer d'étudiants à Picpus, proche de la place de la Nation (Paris - 12ème).
Construire une famille à partir de la diversité des provenances, des parcours de formation, des centres d'intérêts et des cultures est l'enjeu majeur de la vie à Picpus. Il s'agit d'un vrai défi à vire et à partager avec les trois foyers d'étudiants de Picpus: les foyers Henriette Aymer, Tahiti et Arc-en-Ciel.
Sur le plan matériel - Un hébergement dans Paris pour faire vos études dans un cadre agréable. Vous disposez: d'une chambre, dans laquelle se trouve un coin cuisine intégrée ou communautaire, douche, WC, lieux d'accueil, salle informatique, jardin. - Un loyer de 380 € par mois avec la possibilité de recevoir l'APL.
Sur le plan humain et spirituel - Chaque résident s'engage à participer à quelques rencontres sur Picpus. - Chaque résident à la possibilité de participer à la célébration de l'Eucharistie le mercredi soir, de demander un accompagnement spirituel, d'aider une aumônerie sur la paroisse Saint Gabriel (12ème) ou Saint Bernard (14ème), de s'investir au sein de l'association "Réseau Picpus", de faire du soutien scolaire.
Pour plus d'informations : Soeur Jeanne-Cécile Deloustal, ss.cc 37 rue de Picpus - 75012 Paris Tél. : 06 73 29 89 94 / 01 46 28 60 52 [email protected]
L'admission dans les foyers doit être précédée d'un engagement ferme à participer aux rencontres suivantes : - 6-7 octobre 2007: W-E d'intégration - 3, 10 et 17 décembre 2007: les lundis de l'Avent - 11, 18, 25 février 2008 et les 3 et 10 mars: les lundis de Carême - 22 juin 2008: fête de fin d'année
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Histoire du Foyer Henriette Aymer
Le Foyer Henriette Aymer a commencé progressivement, comme l'oeuvre de celle dont il porte le nom. Il est très récent, puisque créé en 2003, mais il a déjà une longue histoire. C'est en 2001 qu'un jeune venait loger dans l'une des anciennes chambres des Soeurs, au troisième étage de la partie de la maison appelée "l'Hôtel Bigot". C'était pour quelques mois... pour finir ses études. Puis, un autre jeune, qui cherchait un logement sur Paris, et qui demandait à rester quelques jours... Un autre qui préparait un examen... un autre, venu à Paris pour un stage... un autre, qui venait à Paris pour apprendre le français... d'autres qui venaient en France pour le perfectionner...
Au fur et à mesure des arrivées, des aménagements ont commencé à apparaître : un coin-cuisine, tout simple, avec un petit frigo, puis un deuxième. Le nombre de plaques chauffantes s'est multiplié, de même que les placards, les tables, les chaises... La famille a commencé à devenir nombreuse.
Les jeunes étaient gais, un peu bruyants quelquefois. Ils sortaient en rollers, en vélo, faisant un peu peur à cause de leur vitesse. Ils mangeaient ensemble et faisaient des échanges. L'Allemagne, l'Espagne, la Hongrie, le Brésil, la Chine étaient représentés, au milieu d'une majorité de français. Les jardins de Picpus les invitaient : football, barbecues, pique-niques, soirées passées ensemble...
La Bonne Mère Henriette Aymer (fondatrice des Sœurs des SacrésCaeurs) les accompagnait en tout, puisqu'ils étaient logés au-dessus de son oratoire. Quelques-uns lui rendaient même visite, en consacrant un peu de temps à la prière. Mais elle n'était pas gênée par le dérangement, puisqu'elle disait à ses Sœurs : "II faut être patientes avec la jeunesse !"
A la fin de l'année scolaire 2002-2003, les Sœurs des Sacrés-Coeurs, très attentives à la question du manque de logements d'étudiants à Paris, décidèrent de créer un Foyer d'Etudiants dans l'Hôtel Bigot. Aujourd'hui, en arrivant dans la cour - anciennement Saint Michel - on entend un piano : jazz, musique classique, selon le musicien du moment. Un suave son de flûte, d'accordéon ou de saxo monte de la «cave musicale». Des rires et des conversations en plusieurs langues nous arrivent du réfectoire, ou plutôt du «Resto Jeunes», ainsi que du chant lyrique ou du chant religieux, selon les préférences des chanteurs. Mais on remarque surtout la concentration et le sérieux dans la salle d'étude...
Les étudiants se partagent les tâches d'entretien des locaux, l'organisation des repas pour les jours de fête. Les français aident les étrangers pour les tâches administratives (carte de séjour, allocations familiales, assurance maladie...), corrigent leur français. En échange, on reçoit des cours d'anglais, on apprend l'espagnol...
C'est très intéressant de voir comment un groupe très hétérogène, formé de garçons et de filles d'origines et de formations si différentes, vivent si bien ensemble. Bref, comme nous a dit la Bonne Mère "Ici, il fait bon vivre" !
par Marilia Domingos de la Fraternité Séculière ss.cc
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